De nos jours, beaucoup des gens consomment d’aliments riches en calories, en graisses, en sucres libres et en sel, et ne consomment pas assez de fruits, de légumes et d’autres aliments à base de fibres, comme les grains entiers.
En fait la plupart des régimes alimentaires aujourd’hui manquent de nombreux vitamines et minéraux essentiels, car ils ne contiennent pas d’éléments nutritifs essentiels comme les fibres, le potassium, la vitamine D et le calcium, ce qui crée un manque de nutrition. Ce manque de nutrition ou malnutrition génère de conditions et de maladies non transmissibles (MNT).
Les maladies non transmissibles incluent la malnutrition (causée par une alimentation insuffisante ou par la consommation de mauvais types d’aliments), l’obésité, les maladies cardiovasculaires, l’hypertension, le diabète de type 2 et le cancer, entre autres.
Les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies veulent réduire, d’ici 2030, d’un tiers la mortalité prématurée par MNT, grâce à la prévention, au traitement et à la promotion de la santé mentale et du bien-être, ODD numéro 3.
Par contre, les pertes et gaspillages alimentaires sont alarmants! On estime qu’un tiers de tous les aliments produits sur la planète sont perdus ou gaspillés. A une époque où près d’un milliard de personnes souffrent de la faim, cette situation est totalement inacceptable. Réduire les pertes et le gaspillage alimentaire permettrait d’utiliser plus efficacement les terres et de mieux gérer les ressources en eau. Cela aurait des conséquences positives sur le changement climatique et les moyens d’existence.
Réduire les pertes et les gaspillages alimentaires est essentiel pour atteindre l’objectif d’un monde Faim Zéro et atteindre les ODD, notamment les objectifs ODD numéro 2 (Eliminer la faim) et ODD numéro 12 (Garantir des modes de consommation et de production durables).
Et il ne faut pas oublier la pollution plastique! Si les gens ne cessent pas d’utiliser des articles en plastique à usage unique tels que des sacs et des bouteilles, il y aurait plus de plastique que de poissons dans les océans du monde d’ici 2050, selon les chiffres cités par les Nations Unies.
Compte tenu de cette situation alarmante du monde et inspiré par les thèmes de la durabilité et le goût, le Conseil Européen de l’Information sur l’Alimentation (EUFIC), EIT Food, l’Université de Reading, Döhler et FoodPairing ont organisé en partenariat un événement intitulé « Eating the Gap » en réunissant top chefs et influenceurs pour un concours de cuisine pour démontrer qu’une alimentation saine et durable est à portée de main.
EUFIC veut inciter aux gens à adopter un mode de vie plus sain et durable, et pour cela ils proposent des informations accessibles, s’appuyant sur des recherches scientifiques, sur l’alimentation et la santé.
EIT Food est l’initiative européenne de premier plan en matière d’alimentation, visant à créer un secteur alimentaire durable et pérenne, destiné à soutenir des initiatives novatrices et économiquement durables pour améliorer notre santé, notre environnement et notre accès à des aliments de qualité.
EIT Food fait partie de l’Institut Européen d’Innovation et de technologie (EIT), un organisme de l’UE créé par l’Union Européenne en 2008 pour renforcer la capacité de l’Europe à innover.
Je suis ravie d’avoir été choisi comme ambassadeur d’EIT Food. Le projet EIT Food Ambassadors fournit une plateforme où des informations précises sur l’alimentation et la santé sont fournies aux consommateurs. À travers une série d’engagements avec des acteurs clés, à savoir les communicateurs et les industries de l’alimentation et de la santé, les questions importantes pour les consommateurs sont discutées et diffusées via un site web unique, Food Unfolded (FUN), fournissant des informations sur des questions pertinentes concernant l’alimentation et la santé.
Le premier de ces engagements été le «Food & Health Forum – Nutrition et santé personnalisées», auquel j’ai été invitée à participer en novembre 2019.
Ce fut un honneur pour moi d’être l’un des influenceurs d’alimentation et santé invités à #EatingtheGap, un autre événement de cette série d’engagements. L’événement «Eating the Gap» a eu lieu à Bruxelles le 24 juin. C’était un concours de cuisine pour découvrir à quel point une nourriture saine et durable est à portée de main, sensibilisant à la nécessité de changer le système alimentaire et nos habitudes.
Parmi les intervenants de #EatingtheGap, j’aimerais souligner l’intervention de la Dr. Line Gordon, directrice du Stockholm Resilience Centre et membre du conseil d’administration de la Fondation EAT. Elle est l’un des auteurs du document « Commission EAT-Lancet » et fait partie de son équipe de rédaction exécutive.
Elle a parlé de:
– La façon dont les aliments malsains produits de manière non durable pose un risque mondial pour les populations et la planète.
– Les tendances alimentaires actuelles, associées à une croissance démographique prévue d’environ 9 milliards d’ici 2050, exacerberont les risques pour les populations et la planète.
– Les maladies non transmissibles qui vont s’aggraver.
– Les effets de la production alimentaire sur les émissions de gaz à effet de serre, la pollution par l’azote et le phosphore, la perte de biodiversité, l’utilisation de l’eau et des sols, qui réduiront la stabilité du système terrestre.
– La nécessité de transformer l’alimentation durable grâce à des régimes alimentaires sains afin d’atteindre les objectifs de développement durable des Nations Unies et de l’accord de Paris.
– Le besoin d’avoir une alimentation saine qui devrait inclure un apport calorique approprié et une diversité d’aliments à base de plantes, de faibles quantités d’aliments d’origine animale, de graisses insaturées plutôt que saturées, et de petites quantités de céréales raffinées, d’aliments hautement transformés et de sucres ajoutés.
– La nécessité de passer à une alimentation saine d’ici 2050, qui impliquera d’importants changements alimentaires, notamment une réduction de plus de 50% de la consommation mondiale d’aliments malsains, tels que la viande rouge et le sucre, et une augmentation de plus de 100% de la consommation des aliments sains, tels que les noix, les fruits, les légumes et les légumineuses. Les changements nécessaires diffèrent d’une région à l’autre.
– La nécessité de parvenir à une alimentation saine à partir de systèmes alimentaires durables pour tous, ce qui nécessitera des changements substantiels vers des habitudes alimentaires saines, des réductions importantes des pertes et gaspillages alimentaires et des améliorations majeures des pratiques de production alimentaire. Cet objectif universel pour tous les êtres humains est intimement lié à tous les objectifs de développement durable des Nations Unies. Il est à la portée de la main mais nécessitera l’adoption d’objectifs scientifiques par tous les secteurs afin de stimuler toute une gamme de mesures émanant de particuliers et d’organisations œuvrant dans tous les secteurs et à toutes les échelles.Les chefs avec lesquels nous avons cuisiné étaient:
– Sebastian Sandor (de Heritage, Gent) qui était le chef du restaurant deux étoiles Michelin Pastorale. Dans son nouveau restaurant, il n’utilise pas la viande et se concentre sur les légumes et le poisson.
– Nicolas Decloedt (de HummusxHortense, Bruxelles) qui a été élu meilleur restaurant végétalien du monde ainsi que meilleur cuisinier végétalien de 2019.
– Steven Desair (de Eatmosphere, Bruxelles). Steven est le fondateur d’Eatmosphere, une organisation à but non lucratif et à vocation sociale et écologique qui vise à sensibiliser les gens du gaspillage alimentaire. Passant de la théorie à la pratique, il cuisine avec des surplus alimentaires d’agriculteurs belges.
Nous avons préparé des plats végétaliens, dont certains sont ci-dessous.Parmi les autres influenceurs d’alimentation et de santé qui étaient avec moi à l’évènement il y avait Anthony Warner (Angry Chef), Ben Coomber, Victoria Lozada (@nutritionisthenewblack), Elisabetta Pennaccioni (@ilgolosomangiarsano), Jutri Herman (@juutlovesfood), Magda Tymczyj (@oatmeal_stories), Marianne Grechko (@ balance.nourish), Sara Kiyo (@shisodelicious), Sarah Lausch (@oneslicemore), Teffy Perk (@sprinkle_of_green), Marie Dorfschmidt (@therawberry) et d’autres.Dans mon équipe, nous avons cuisiné avec les chefs d’Eatmosphere un atomium de betterave imprimé en 3D avec des poireaux glacés. Les ingrédients que nous avons utilisés provenaient de surplus des agriculteurs locaux et nous avons même utilisé les racines de poireaux qu’on été frites et salées. Notre plat est une preuve évidente qu’une alimentation savoureuse et durable est possible!La diète méditerranéenne est l’un des régimes alimentaires les plus sains au monde et elle met l’accent sur le fait de manger principalement des aliments d’origine végétale. Comme vous pouvez le voir ci-dessous, l’infographie d’EIT Food montre que suivre un régime alimentaire méditerranéen peut réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’un 72%! Cela signifie donc que suivre la diète méditerranéenne est à la fois bon pour la santé et pour la planète!
Je vous encourage à suivre un régime alimentaire sain et à adopter un mode de vie sain, comme le régime méditerranéen, à savourer les aliments sans compter les calories, à éviter le gaspillage alimentaire en prenant conscience de bien utiliser tous vos ingrédients, à conserver vos restes, à faire attention à la taille de vos portions et aux dates de péremption et à la réutilisation des repas comme l’un des moyens les plus simples d’économiser les ressources naturelles. Aussi je vous encourage à avoir un mode de vie actif.
J’aime faire vivre les traditions culinaires de ma famille et c’est pourquoi je partage les recettes de la diète méditerranéenne de ma famille. Vous pouvez trouver beaucoup de recettes végétariennes et végétaliennes saines de la cuisine méditerranéenne sur mon blog.
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